Gratte-cul

Nom latin : Rosa Canina

Classification : Rosaceae

Aspect : L’arbuste, un rosier sauvage, possède de longues branches recourbées. Les rameaux qui portent les fruits sont dépourvus d’épines. Fleurs blanches ou roses, fruits ovoïdes, charnus et d’un rouge vif.

Localisation : Arbuste robuste et très résistant au froid, d’où sa présence abondante en Queyras. On le trouve dans les clairières, les talus, les prés, en bord de sentier…

Saisonnalité : Les fleurs s’ouvrent entre mai et juin, et les fruits arrivent à maturité en automne. Ils durent tout l’hiver et sont alors très prisés des oiseaux.

Le gratte-cul, la baie des Incas

Les baies de l’églantier sont appelées « cynorrhodon » « églantines » ou parfois « goussons » mais plus communément « gratte-cul » en raison du « poil à gratter » qu’elles contiennent. Ces petits poils sont en réalité le fruit à proprement parler car ce sont eux qui permettent à l’arbuste de se reproduire. Ces baies contiennent une pulpe sucrée et très riche en goût… mais aussi en vitamine C ! En effet, le gratte-cul en contient 20 fois plus qu’une orange. Ils renferment également un cocktail de substances utiles aux défenses immunitaires : ils participent donc à lutter contre l’état post-grippal, aux fatigues passagères, aux organismes affaiblis après une maladie. Ce fruit a beaucoup voyagé: originaire d’Amérique latine, les incas en faisaient un condiment, semblable en texture et en saveur au ketchup actuel. Le nom « cynorrhodon » viendrait du grec kunorhodon, qui signifie « rose des chiens ». En effet, le gratte-cul aurait le pouvoir de guérir les morsures causées par le meilleur ami de l’homme. Gardez toutefois à l’esprit en les cueillant que les épines de l’églantier, elles, vous infligeront des morsures d’autant plus redoutables si vous n’êtes pas prudents !