Vin de liqueur – Infusion de Myrtille sauvage – Arômes
Contient des sulfites
Nom latin : Vaccinium myrtillus
Classification : Ericaceae
Aspect : Semi-arbrisseau persistant à feuilles caduques. Feuilles courtes, légèrement dentées, fixées de près à de fins rameaux verts et anguleux. Baies sphériques bleu sombre.
Localisation : Forêts claires d’Europe de feuillus ou conifères, tourbières et pâturages. Sols pauvres et acides. Pousse jusqu’à 2500 mètres d’altitude.
Saisonnalité : Maturité des fruits de juillet à août. On peut également récolter les feuilles à partir du mois de mai. Les feuilles des myrtilles rougissent après l’été pour tomber en hiver.
Eternelle compagne des goûters montagnards…
L’utilisation de la myrtille comme aliment est loin d’être récente ! En effet, un témoignage de Samuel de Champlain rapporte qu’en 1615, les amérindiens la récoltaient afin de la sécher et d’en faire une pâte nutritive qu’ils associaient au maïs. Elle était aussi pilée et combinée à des viandes, fumée pour la conservation, et surtout, révérée pour la forme étoilée de sa fleur qui évoquait le « Grand Esprit », bienveillant et protecteur. Plus tard, elle devint omniprésente dans les traités de médecine américains, qui la recommandaient pour diminuer les douleurs de l’accouchement et pour purifier le sang. Aujourd’hui, de nombreuses études mettent en valeur les bienfaits de l’extrait de myrtille sur l’acuité visuelle. En France, la cueillette, bien qu’autorisée, doit être effectuée respectueusement : laissez donc de côté votre peigne à myrtille ou tout autre instrument de torture végétale ! Les myrtilliers sont, de plus, utiles à la formation de l’humus forestier et protègent les sols de l’érosion. Une raison de plus de les respecter !
Le Plantivore soutien la filière agricole bio dans la vallée italienne voisine du Val Varaita qui lui permet de s’approvisionner en quantité et de laisser à la nature les plants sauvages