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Comme en haute montagne nous ne possédons pas d’orangers (ils gèleraient les malheureux), nous avons pensé vous faire ( re)découvrir les saveurs recherchées par les amoureux des “Amers ” à travers le pur jus d’orange associé à la racine de la grande gentiane jaune.
Jus d’orange (60%), sucre (40%), racine de gentiane, agar-agar
Valeurs nutritionnelles pour 100 g :
Énergie : 761,9 KJ/179,3 Kcal
Lipides : 0 g
Glucides : 44.8 g
Dont sucres : 47.9 g
Protéines : 0 g – Sel : 0 g
Teneur totale en sucre pour 100 g : 55 g
Nom latin : Gentiana lutea
Classification : Gentianaceae
Aspect : Plante vivace pouvant atteindre 1m de haut, aux larges feuilles ovales placées face à face de part et d’autre de la tige. Fleurs jaunes en étoile le long de la moitié supérieure de la tige
Localisation : Répandue en alpages et prairies peu riches jusqu’à 2000 mètres d’altitude
Saisonnalité : Floraison de juin à août à partir de la 10ème année, peut vivre jusqu’à 70 ans.
Des années à grandir, une seconde pour l’apprécier !
Désormais familière de nos alpages, la gentiane était auparavant commune en Grèce et en Égypte. C’est d’ailleurs Gentius, le roi d’Illyrie, qui, deux siècles avant JC, donna son nom à la plante en hommage aux qualités médicinales qu’il lui reconnaissait. Les Romains en firent plus tard l’éloge, puis, à la Renaissance, Olivier de Serres, le grand botaniste du roi Louis XIV, lui découvrit un usage vermifuge et tonique.
Seule la racine est utilisée en cuisine comme en phytothérapie. Elle est très stimulante et permet de lutter contre la faiblesse qui suit les maladies chroniques. Apéritive et digestive, elle aide aussi à combattre les ballonnements et les troubles.
Il faut plus de quinze ans à la racine de la gentiane pour atteindre une taille raisonnable et être récoltée. A ne pas confondre surtout avec le vératre blanc, toxique pour l’humain, aux feuilles alternes et non face à face comme la gentiane jaune ! Cette espèce est interdite à la cueillette.