Mon goût est résiné, proche du sapin. Bien que je sois un conifère, je voudrais bien devenir un feuillu. J’ai d’ailleurs commencé et ainsi je perds mes feuilles qui brunissent et tombent à l’automne, réalisant des tapis très agréables à parcourir.
A déguster frais de préférence.
A partir de 12,10€
Alcool, Eau, Sucre, Infusion de bourgeons de Mélèze
40% d’alcool
Nom latin : Larix decidua
Classification : Pinaceae
Aspect : Écorce grisâtre, aiguilles souples disposées en touffes autour des rameaux. Peut atteindre 40 mètres de haut.
Localisation : Europe de l’Est et Alpes du Sud, principalement Queyras et Briançonnais, entre 1400 et 2400m d’altitude.
Saisonnalité : Perd ses aiguilles en hiver, floraison de fin avril à début juin.
Fruits (cônes) tournés vers le ciel, maturité atteinte en fin d’été.
Le mélèze, arbre de lumière
Surpassant en résistance ses cousins épicéas et pins, poussant à des altitudes élevées et capable de survivre à des températures extrêmes, ce conifère particulier est le seul à perdre ses épines en hiver. Il contribue à jouer un rôle de bouclier naturel contre les avalanches. Il est également utilisé pour son bois imputrescible, en menuiserie, en charpente, dans la construction des bateaux, de bardeaux, de chemin de fer…
On l’appelle « arbre de lumière ». Les bergers l’affectionnaient particulièrement car son feuillage moins dense que celui des autres conifères laissait passer la lumière et permettait de repérer les troupeaux plus facilement. Les bourgeons et les fleurs de mélèzes servaient à confectionner la « manne de Briançon », délicieux ersatz de miel obtenu par macération et filtration.