Genévrier

Nom latin : Juniperus communis

Classification : Cupressaceae

Aspect : Arbuste très épineux, se présente soit étalé au sol soit dressé. Ses feuilles piquantes sont marquées d’une strie blanche sur le dessus.

Localisation : Arbuste héliophile, présent dans toute la France sauf sur les côtes atlantiques car il apprécie les sols secs et calcaires.

Abondant en forêts, talus, au pied des montagnes et dans les pâturages.

Saisonnalité : Ses baies, vertes durant la première année, arrivent à maturité au cours de l’automne de leur deuxième année. Elles prennent alors une couleur bleutée allant jusqu’au noir.

Un tapis de fakir alpin !

Le genévrier a toujours joui d’une réputation symbolique forte et positive. Dans la vallée de Freissinières, dans les Hautes- Alpes, on continue de faire brûler des rameaux de genévrier en signe de purification, pour assainir les habitations et les protéger contre les maladies. En Ubaye, lorsqu’une maison vient d’être bâtie, il est coutumier de planter un genévrier (appelé « chaï » en patois) au sommet de la charpente en signe de félicité. On utilise les baies de l’arbuste pour fabriquer « l’estre (extrait) de genièvre », réduction cuite à feu doux pendant plusieurs heures afin d’obtenir une pâte noire, très forte en goût, réputée antitussive et anti-coups de froid. Le genévrier commun possède de nombreux frères et sœurs, comme le genévrier cade, au bois odorant et antimites. Il ne doit cependant pas être confondu avec le genévrier Sabine, le genévrier thurifère ou de Phénicie, dont les baies sont toxiques. Ces trois dernières espèces présentent un feuillage en écailles et non épineux. Le genévrier Sabine est assez rare mais toutefois présent dans les Alpes et les Pyrénées, alors, prudence !